La bonne attitude en boxe Thaïe est celle qui convient le mieux à l’athlète. Il doit être bien dans ses déplacements et doit pouvoir porter les coups avec aisance. Une mauvaise position ou une position forcée, ne permettra pas de bien gérer les actions.
Quand le boxeur aura trouvé SA position il devra l’adapter en fonction de ses besoins et de sa morphologie. Pour bien la maitriser il devra pratiquer le sac de frappe, ce qui permettra de la confirmer au cours des divers déplacements et des coups portés.
Les coudes
Ils jouent un rôle important aussi bien en défense qu’en attaque. On les tient contre la cage thoracique, pour faciliter la réception et pour délivrer des coups de poing directs selon la bonne trajectoire.
Les jambes
Les membres inférieurs constituent des armes formidables, ainsi que le moyen de déplacement et la base d’appui de l’individu. Il est important que le poids soit équitablement réparti sur les jambes, et que celles-ci soient suffisamment musclées pour permettre de réagir rapidement aux stimuli engendrés tour à tour par le combat. La règle consiste à ne jamais les garder raides, pour éviter d’être frappé quand le genou se trouve dans une position vulnérable et pour pouvoir se déplacer en échappant, éventuellement, aux attaques de l’adversaire. Tout au long du combat, les muscles doivent rester détendus et prêts à réagir très vite aux stimuli. Recevoir un coup de pied circulaire bas sur une jambe raide pourrait s’avérer fatal pour la poursuite du combat ; avec une jambe décontractée au moment de l’impact, il sera au contraire plus facile d’amortir le choc. Notons à ce propos que la garde peut être indifféremment à droite ou à gauche, selon le pied qui se situe en avant. Il n’existe aucune règle fixe en la matière, même si la plupart des athlètes manifestent davantage d’agilité à gauche et ont un côté droit généralement considéré comme « puissant ». Il parait alors logique de choisir une position où le pied et la main gauche, en avant, servent à
La garde gauche, la plus courante
Puisque la garde à gauche est la plus couramment utilisée (même s’il n’y a pas de différence substantielle et s’il appartient à chaque athlète d’adapter la garde à ses besoins), les exemples fournis au fil de ces pages partiront toujours de cette dernière, provoquer, tandis que les actions décisives sont réalisées par les membres droits. Les athlètes gauchers font exactement l’inverse (on parle dans ce cas de « fausse garde ») : les boxeurs qui adoptent cette position sont redoutés car ils arrivent à brouiller les schémas de déplacement de leurs adversaires. Les déplacements La boxe thaïe est un sport dont les caractéristiques techniques reposent en grande partie sur les conditions requises par le combat réel. Le déplacement classique faisant alterner des pas exécutés dans des positions définies à l’avance n’existe pas dans cette discipline : les mouvements s’exécutent tous à partir de la position de garde et visent une efficacité maximum. Dans les écoles thaïlandaises, le « jeu de jambes » que beaucoup d’Occidentaux pratiquant la boxe thaïe ont hérité de la boxe anglaise s’avère moins utilisé, voire absent. Ce phénomène témoigne de la différence de conception du combat ; chacune des solutions peut se justifier par des exigences et des capacités propres à chaque combattant. Le style thaïlandais traditionnel correspond à une boxe où la progression en ligne droite et l’aptitude à porter des coups puissants, sans trop se soucier de la défense ou de la possibilité de frapper selon divers angles, constituent les éléments marquants. Cette stratégie requiert des athlètes dotés d’une grande force physique et d’une profonde détermination, ainsi que de la faculté d’encaisser des blocages parfois très violents. Toutes ces qualités, typiques des boxeurs thaïs, se rencontrent rarement chez les athlètes occidentaux davantage enclins à préférer des échanges fondés sur différentes conditions techniques et physiques.